Cherchez la femme !

Gaston Leroux (1868-1927)
Le Parfum de la Dame en noir

Une donne d’Alain Lévy, publiée en 2012 dans le Bridgeur, dans un article intitulé La dame en noir, nous plongera directement dans le vif du sujet. Vous êtes assis en Ouest (Nord donneur, N-S vulnérable). Après les enchères suivantes, vous entamez de l’As de ♠, et le mort s’étale. Sur votre As de ♠, Est fournit le 9 et Sud le 5. Avant de vous précipiter sur la deuxième levée, analysez donc la première : que signifie donc ce 9 de ♠ ? Comme vous le savez, en fidèles lecteurs de ce site, lorsqu’il y a deux cartes au mort, la signalisation de votre partenaire est une parité. Il a donc deux ou quatre cartes à ♠, très certainement quatre. Vous savez par ailleurs qu’il ne peut guère avoir plus de deux points. Vous avez trois levées certaines, ♠AR et A. Il faudrait y ajouter le Roi de ♣ avant que les perdantes du déclarant ne disparaissent sur les ♦ du mort. Donc, si l’on veut faire chuter, il faut que votre partenaire ait une Dame, si possible à ♣. Avec la ♣D, jouer petit ♣ affranchirait immédiatement votre ♣R. Malheureusement, Est avait bien une Dame mais c’était la ♠D. Comment auriez-vous pu le savoir ? La clé du coup est dans l’analyse du ♠9. Quand on possède quatre cartes dans une couleur, la parité oblige à fournir la deuxième plus haute si vous n’avez pas d’honneur (et la troisième si vous avez un honneur). Dans le cas présent, Est a donc forcément une carte au-dessus du ♠9, et donc forcément la ♠D.

aucun malUne donne d’Alain Lévy, publiée en 2012 dans le Bridgeur, dans un article intitulé La dame en noir, nous plongera directement dans le vif du sujet. Vous êtes assis en Ouest (Nord donneur, N-S vulnérable). Après les enchères suivantes, vous entamez de l’As de ♠, et le mort s’étale. Sur votre As de ♠, Est fournit le 9 et Sud le 5. Avant de vous précipiter sur la deuxième levée, analysez donc la première : que signifie donc ce 9 de ♠ ? Comme vous le savez, en fidèles lecteurs de ce site, lorsqu’il y a deux cartes au mort, la signalisation de votre partenaire est une parité. Il a donc deux ou quatre cartes à ♠, très certainement quatre. Vous savez par ailleurs qu’il ne peut guère avoir plus de deux points. Vous avez trois levées certaines, ♠AR et A. Il faudrait y ajouter le Roi de ♣ avant que les perdantes du déclarant ne disparaissent sur les du mort. Donc, si l’on veut faire chuter, il faut que votre partenaire ait une Dame, si possible à ♣. Avec la ♣D, jouer petit ♣ affranchirait immédiatement votre ♣R. Malheureusement, Est avait bien une Dame mais c’était la ♠D. Comment auriez-vous pu le savoir ? La clé du coup est dans l’analyse du ♠9. Quand on possède quatre cartes dans une couleur, la parité oblige à fournir la deuxième plus haute. Dans le cas présent, Est a donc forcément une carte au-dessus du ♠9, et donc forcément la ♠D. Il fallait jouer petit ♠ à la deuxième levée, Est n’ayant aucun mal à trouver le retour ♣.
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Principes du jeu de flanc

Secrets Défense, Michelle Auboiron, 2008

Avez-vous vous pu vous rendre compte, au stade où vous en êtes dans vos progrès, que le jeu de flanc est au moins aussi intéressant, sinon plus, que le jeu du déclarant ? C’est avec le jeu de flanc que l’on gagne les tournois, et d’ailleurs, on joue deux fois plus souvent en flanc qu’en étant déclarant. Tout le monde (ou presque…), peut jouer en face du mort de façon correcte, et même parfois brillante. En revanche, la défense demande une réflexion particulière, car, pour réussir son contrat (14 levées moins celles du contrat du déclarant), on est deux ! Bien sûr, comme le déclarant, dès après l’entame, le défenseur voit 26 cartes, celles du mort et les siennes, et il va lui falloir élaborer un plan de jeu. Mais celui-ci ne peut être maîtrisé qu’en concordance avec son partenaire. Ceux d’entre vous qui lisent la revue « Le Bridgeur » connaissent les fameux et nombreux articles d’Alain Lévy sur ce sujet, avec sa « grille des levées du flanc », complétée le cas échéant par la « grille des levées du déclarant », vue par la défense. Il y a quelques années, Marc Kerlero, dans le mensuel « Bridgerama », destiné à des joueurs un peu moins chevronnés, avait consacré un dossier à cette question du jeu de flanc. Il déplorait que les joueurs dussent se contenter de subir le jeu du déclarant, en appliquant vaguement quelques recettes toutes faites, telles que « la faible du mort, gros en troisième, honneur sur honneur, etc. ». Aujourd’hui, ce sujet, qui est évidemment aussi éternel que le sera notre jeu, reste donc d’actualité. Il ne peut être question ici de donner une martingale, ni même de développer in extenso un sujet qui demanderait plusieurs volumes. Je chercherai donc surtout à souligner quelques points de repères, et surtout à donner l’envie au lecteur de s’améliorer dans ce domaine, où la bibliographie est abondante.

L’essentiel est d’être décidé à rester concentré dès l’entame, sans attendre d’avoir la main pour commencer à réfléchir au plan de jeu de la défense. Garder en tête tous les indices qui ne manquent pas de se présenter : « Tiens, Sud a pris le V de mon partenaire avec l’A. Mon partenaire a donc la D ». Vous devez organiser votre défense à partir d’une série d’actions qui doivent être toujours les mêmes, et devenir réflexes. 1°) Compter les points du mort, les ajouter aux vôtres, et partager le résidu (total : 40) entre votre partenaire et le déclarant, selon la précision des enchères et le contrat final. 2°) Essayer de reconstituer le mieux possible la couleur d’entame (honneurs restants, répartition). 3°) Essayer de deviner le plan de jeu adverse, en regardant attentivement le mort (couleur secondaire menaçante, fourchettes favorables ou non, etc.) : le déclarant va-t-il jouer en coupe (jouer atout) ? Va-t-il tenter des impasses (jouer neutre une couleur où l’on n’a rien) ? Pourra-t-il défausser ses perdantes sur une couleur affranchie (prendre des risques pour encaisser ses levées immédiatement, avant qu’il ne soit trop tard) ? Je vous conseille vivement de vous entraîner constamment à cette gymnastique intellectuelle, même (surtout ?) quand vous estimez que vous n’avez pas de jeu et qu’il n’y a rien à faire. Les mains blanches (0 points), peuvent être parfois décisives, si vous donnez les bons renseignements à votre partenaire (parité, refus, etc…).

Après les enchères suivantes, dans le silence adverse : S 1 – N 2 – S 2 – N 4, vous entamez du ♠R, et votre partenaire prend de l’♠A. Laissez le ♠R face visible, bloquant ainsi le jeu (vous en avez toujours le droit), et refusant de retourner votre carte jusqu’à ce que vous ayez suffisamment réfléchi à la situation : 1°) Points visibles : 12 + 10 = 22 ; 40 – 22 = 18. Sud a ouvert. Est n’aura donc que 6, maximum 7 points. 2°) L’entame : Sud n’a rien à ♠. 3°) Le mort est plat, mais l’impasse au R, bien placé pour Sud, va réussir. Tout est noté ? Vous pouvez retourner votre R♠. Est repart du ♠V. Vous ne savez pas s’il est sec ou encore second, vous prenez donc de la ♠D, et vous rejouez le ♠10. Tout le monde fournit. Quelle est maintenant la situation ? Sud avait 3 petits ♠, et il a forcément l’♣A et AR ou ARD pour justifier son ouverture. Il devient donc impossible de trouver une levée mineure. Le seul espoir réside dans la couleur d’atout, . Si Est a la D (très peu probable), votre V fera chuter. En fait, votre unique solution est d’espérer une promotion d’atout, en jouant le ♠9 en coupe et défausse : il faut souhaiter qu’Est possède le 9, obligeant Sud à surcouper de la D, votre seule chance de faire chuter (et si Est a la D, c’est encore mieux !). Est-ce que ce plan de jeu, en défense, vous a paru si difficile ?

Vous êtes maintenant assis en Est (diagramme de gauche). Toujours dans le silence adverse, Sud joue 4♠ (enchères : S 1♠ – N 2♣ – S 2SA – N 4♠). Ouest, votre partenaire, entame du R. Votre réflexe immédiat : singleton au mort, comment signale-t-on, déjà ? Il faudra faire une préférentielle ? Au lieu de cela, faites donc le petit check-up habituel : 1°) Points visibles 9 au mort + 6 dans votre main = 15 ; 15-17 points en Sud, restent 8 à 10 en Ouest. 2°) Couleur d’entame : le R doit être 5ème en Ouest, car Sud en a dénié 4 (en principe !). 3°) Le mort : quelle que soit la place du ♣R, le déclarant va défiler 5 levées à ♣ qui lui permettront 2 ou 3 (voire 4) défausses de ses perdantes, qui se situent dans les couleurs rouges. Et la couleur est protégée par la coupe du mort. Il faut donc déclencher le plan Orsec, espérant des perdantes à . Allons-y : R pris de l’A, et D ! C’est la dernière fois que vous serez en main, et la seule chance de faire 3 levées dans la couleur… En voyant les 4 mains (diagramme de droite), vous êtes récompensés de votre clairvoyance…

Encore un exemple, mais un peu plus compliqué, après des enchères expéditives, toujours dans le silence adverse : N 1 – S 1♠ – N 4♠. Ouest entame du 2 pour votre R (diagramme de gauche). Avant de retourner celui-ci pour ramasser la levée, faites le point devenu familier : 1°) Les points visibles : 19 + 11 = 30 ; avec au moins 5 points en Sud, Ouest n’en a pas plus de 5. 2°) La couleur d’entame : un nombre impair de en Ouest, plutôt 5, ce qui en laisserait 2 en Sud. 3°) Le mort possède une belle couleur à . Comme vous ne voyez pas très bien quoi faire, vous encaissez l’A, et Sud fournit la D (donc, Ouest a bien 5 cartes à ). Vous êtes toujours en main. Vous ferez le R plus tard, et si Ouest a l’♣A, il le fera toujours. Mais si Sud a l’♣A, il ne faudra jouer ♣ à aucun moment, sous peine de lui « filer » la 10ème levée : s’il a 5 cartes à ♠, il en fera toujours 10, mais s’il n’a que 4 ♠, il ne fera que 9 levées si on le laisse manipuler ses ♣ tout seul : 4 ♠, 3 , et 2 ♣). Les ne menacent pas vraiment (le déclarant est 4-2-3-4). Evidemment, si Sud possède la ♣D aussi, il n’y a aucune solution pour la défense, d’où l’hypothèse de nécessité : Ouest a la ♣D. Conclusion : la solution est de toujours jouer neutre : ♠ tout de suite, puis, après l’impasse au R, rejouer . On fera un ♣ en fin de coup. Si la défense joue ♣, elle perd sa levée naturelle dans la couleur…

Ces quelques exemples vous ont montré que le plus souvent, avec des raisonnements simples, on peut réaliser un bon flanc. Au passage, vous avez pu constater que les bons raisonnements découlent aussi d’une bonne signalisation par votre partenaire, et notamment le « pair-impair », auquel il ne faut sous aucun prétexte déroger. Combien de fois ai-je entendu « je n’ai pas voulu éclairer le déclarant en montrant ma parité » ? En vérité, c’est surtout votre partenaire que vous trompez dans ce cas ! Le déclarant, s’il ne peut pas se passer d’une impasse, où si une seule répartition lui convient pour réussir, posera ses hypothèses de nécessité, et votre « ruse » ne le gênera en rien ! Pour ceux d’entre vous qui sont inscrits à la FFB, et qui par conséquent reçoivent la revue l’As de Trèfle, je vous invite, après avoir lu cet article, à faire (ou refaire) les exercices de défense du dernier numéro (n° 34 de septembre 2018) que vous trouverez en fin de revue, à la page 28. Il s’agit, dans la mesure du possible, de compter la main du déclarant, au cours de 6 exercices, pas toujours faciles…

En conclusion, j’espère que lorsque vous serez en flanc (deux fois sur quatre), même avec un jeu qui paraît décevant (comme le deuxième exemple ci-dessus), vous saurez vous astreindre à la petite gymnastique d’esprit qui vous permettra de relancer la bonne carte, celle qui fait chuter le déclarant. Un peu de concentration vous permettra de vous appuyer sur un raisonnement, plutôt que de vous en remettre plus ou moins au hasard. La défense est, pour les bons joueurs, le compartiment le plus fascinant du jeu de bridge, celui qui donne le plus de satisfaction intellectuelle, et accessoirement celui qui permet de gagner les tournois. Ce n’est pas rien !

Olivier CHAILLEY

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Le laisser-passer

Laisser passerLe laisser-passer est un coup si fréquent au bridge qu’il est très certainement utile de revenir sur cette manœuvre simple, mais quelquefois mal comprise et surtout utilisée sans véritable objectif. Georges Versini, dans son excellent Dictionnaire du Bridge, Presses Universitaires de France, 1968, dit qu’il s’agit « d’une façon de jouer qui consiste à ne pas prendre une carte de l’adversaire et à lui laisser ainsi faire la levée. Le laisser-passer est d’un emploi extrêmement fréquent dans le jeu avec le mort comme dans le jeu de flanc. [Son] but [est] de couper ou […] de rendre plus difficiles les communications entre les mains adverses. C’est [donc] un jeu de destruction de rentrées ». Lire la suite

Sachez entamer (2)

Le melon entamé

Le melon entamé (1760), Jean-Baptiste Siméon Chardin (1699-1779)

Dans le premier volet de ces articles, nous avons insisté sur le fait qu’une bonne entame ne dépend que de deux facteurs : l’écoute soigneuse des enchères, et les probabilités. Et une main était présentée, pour laquelle 4 séquences d’enchères variées entraînaient 4 entames différentes. Ne revenons pas là -dessus, non plus que sur tous les principes d’entame que vous trouverez aisément dans les cours du présent site (L’Entame à la couleuretc.), et dans d’excellents livres comme ceux de Claude Delmouly, « Les entames », Éditions du Bridgeur, ou Hugh Kelsey & John Matheson, « Improve your opening leads », Master Bridge Series, 1982. Les principes sont maintenant bien codifiés. Contentons-nous, à la couleur comme je l’ai fait précédemment à SA, d’insister sur des points mal compris et des fautes souvent constatées à la table. Nous parlerons aujourd’hui exclusivement des jeux à la couleur. Lire la suite

Sachez entamer (1)

Van Gogh autoportrait oreille bandée

Vincent Van Gogh (1853-1890), Autoportrait à l’oreille bandée, 1889. Une mauvaise entame…

Il ne s’agit pas de donner ici des recettes d’entames, car il n’en existe évidemment pas. Les grands principes de l’entame peuvent être trouvés dans les cours du présent site, ainsi que dans d’excellents livres que je ne peux que vous recommander, disponibles à la librairie du Bridgeur. J’ai un faible pour les ouvrages de Michel Bessis, édités par « le Bridgeur », intitulés Le Flanc Gagnant, tomes 1 (2002) et 2 (2007). Le but du présent article est plutôt de tordre le cou à un certain nombre d’idées reçues, et aussi d’insister sur quelques raisonnements insuffisamment connus. Les bons « entameurs » sont très rares dans les clubs, assez rares en tout cas pour que je vous conseille d’être vraiment méfiant si l’on se permet une critique de votre entame. « Une entame est une entame », et si elle tombe mal – c’est souvent le cas –, tant pis. Une bonne entame ne dépend que de deux facteurs : l’écoute soigneuse des enchères, et les probabilités. Lire la suite

Le squeeze à la portée de tous ?

César-compression-Honda

César Baldaccini, dit César (1921-1998)
Compression-Honda
Un squeeze réussi ?

A la demande de quelques (fidèles ?) lecteurs, nous abordons aujourd’hui une question qui est de celles qui font très peur au bridgeur moyen : le squeeze. Or, il n’y a rien de véritablement sorcier dans cette excellente technique. Dans son livre Améliorez votre jeu l’atout, Marc Kerlero donne par dérision la définition suivante du squeeze (pron. skouise) : « Nom masculin d’origine britannique signifiant étranglement, [étouffement, compression]. Manœuvre mystérieuse, à la limite de l’ésotérisme, permettant à un demi-dieu de tirer une levée du néant, sous les regards émerveillés d’une foule prosternée à ses pieds ». En réalité, le squeeze est une manœuvre assez simple, et surtout beaucoup plus fréquente qu’on ne le croit. Lire la suite

La carte à fournir sur l’entame (2)

Le précédent article traitait essentiellement de l’entame de l’As ou du Roi à la couleur. Trois sortes de signaux sont alors employées par le partenaire défenseur de l’entameur : parité, appel direct ou appel préférentiel. Ce dernier signal n’intervient que lorsqu’un singleton apparaît au mort. Avant d’aborder la parité, sujet essentiel et combien important de l’article d’aujourd’hui, et où tant d’erreurs sont commises à la table, éliminons les cas où la signalisation serait plutôt préférentielle qu’en pair-impair. Lire la suite

La carte à fournir sur l’entame (1)

Le présent site « Comprenez le bridge » comporte de nombreuses indications, dans les cours, sur ce qu’il convient de faire sur l’entame, à peu près dans tous les cas. Mais le nombre d’erreurs constatées à la table, surtout à la couleur,  m’incite à reprendre le problème sous forme d’articles en insistant (lourdement ?) sur les plus courantes. En effet, cette carte, fournie à la première levée par le partenaire de l’entameur, qui joue en 3ème (appelé le n°3 dans la suite de l’article), est peut-être la plus cruciale de tout le jeu de la défense. Je me suis largement inspiré de l’excellent livre de Michel Bessis (publicité gratuite) : « La signalisation », tome 1, éditions le Bridgeur, 2002, que je vous invite à étudier en détail, tellement il est clair. La matière est si importante que j’y consacrerai au moins deux articles, concernant le jeu à la couleur. Lire la suite

Appeler en défaussant ?

Coup de téléphone

Coup de téléphone

Qui d’entre vous n’a remarqué la diversité des signalisations pratiquées entre les partenaires du flanc ? D’aucuns annoncent jouer la première défausse italienne, d’autres vous expliquent qu’ils jouent la défausse Lavinthal à SA mais la défausse italienne à la couleur, d’autres encore qu’ils pratiquent la défausse chinoise… La variété est grande et l’efficacité de ces différents systèmes douteuse si on ne les possède pas parfaitement. L’objet de ma présentation d’aujourd’hui n’est pas de vous enseigner la signalisation, sujet beaucoup trop vaste pour être appréhendé en un ou deux articles, mais de plaider pour une uniformisation du système pratiqué chez nous, en France, et qu’on appelle de façon générale l’appel direct. Lire la suite

Montez en 3ème (2)

ou plutôt : « Quand ne pas monter en troisième »

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Monter en/au troisième ?

Un récent article vous a convaincu qu’il fallait le plus souvent prendre ou forcer en 3ème avec sa plus forte carte (ou en cas de cartes équivalentes, avec la plus petite de celles-ci). Cette manière de faire pourrait (devrait ?) devenir un réflexe. Mais malheureusement, au bridge, peu de réflexes marchent à tous les coups. Les réflexions du genre « je n’ai pas pris parce qu’on ne monte pas en second », ou bien « j’ai pris parce que j’étais en 3ème » n’ont pas une pertinence constante. La seule façon de penser est : « Que dois-je faire dans ce cas précis ? ». Lire la suite